- NIHAL -
- laamimechnihale
- 14 sept. 2018
- 3 min de lecture
Dès le premier instant que j’ai commencé à relater mes amertumes et peines à mes bouts de papier, ma vie fut bouleversée à jamais aussi brutalement que si j’avais été frappée par la foudre, ma vie toute entière pris aussitôt un sens nouveau .. J’ai oublié mon mal de vivre . Une fois perdue, mes écritures me rappellent d’où je viens, d’où je tiens mon inspiration . Ecrire m’a trop aidé à disséquer mes malaises et de ramener mes angoisses à des proportions normales; je reprends peu à peu confiance en moi-même, « parfois je me demande comment ceux qui n’écrivent pas, ne composent rien, peuvent échapper à la panique et la peur inhérentes à la condition humaine » Je passe des nuits sans sommeil, fêlée à mes heures, accrochée au café d’une main, et d’une autre à mon stylo et papier, puis je laisse mon esprit vagabonder à un monde exterieur, J’associe des idées, des mots, des images, la mémoire des murs et des lieux, qui deviennent, à ce moment, alors des personnages à part entière. Je vois qu’ils possèdent leurs histoires, leurs souffrances, sombrent parfois dans l’oubli ou connaissent une renaissance, également comme nous ; J’aime parcourir le monde dans ma tête et dans mes textes, imaginer des histoires sans queue ni tête et raccorder les wagons à grand renfort de situations improbables . Mes proches savent bien que je m’interesse de plus en plus à la romance et j’essaie d’élargir mon champ d’investigation à d’autres branches des genres de l’imaginaire, et, souvent, j’aime parler sur le pouvoir du papier, de la femme en littérature...
Quand j’écris, je sens que je suis une femme libre. Plus exactement, je suis un esprit libre qui peut voyager dans l’univers. Avant de poser mes mots tranquillement je ferme mes yeux, à cet instant, tout se transforme en énergie pure, et cela me donne une joie qui est toujours bien au-delà de ce que j’ai déjà éprouvé. J’ai écrit mon roman « l’inexistence » depuis 2016 qui peut-être en tournant ses pages, vous voyagerez, peut-être que vous n’en reviendrez pas ! Ma réécriture du roman m’a appris que pour devenir une auteure professionnelle, il faut se bâtir une routine en acier trempé. Écrire un roman est une tâche titanesque, surtout quand on commence à y penser. Écrire une nouvelle n’est pas plus aisé, à cause des règles plus strictes que le format court impose. Au début, j’ai commencé à écrire mon roman sans plan ou choix ! je n’ai même pas une réponse à ceux qui me demandent ‘‘Pourquoi ai-je écrit ce que j'ai écrit jusqu'à aujourd'hui ?’’. En revanche, je me rappelle bien de ce jour il y’à quatre ans, j’ai trouvé un cahier posé sur mon bureau, j’ai aplatit doucement la première page blanche avec le plat de la main mais je n’ai pas osé de tenir le crayon ; j’étais fragilisée par un sentiment trouble peut être c’était ma peur panique, j’ai essayé de fermer mes yeux afin de s’échapper de mes idées hideuses qui m’ont apparu à ce moment, alors j’ai tout vu plus distinctement. Rêve, vision ou réalité, puis je m’ai dit : ‘’ Puisque j’ai le moyen d’écrire, pourquoi ne le ferais-je pas ? Mais quoi écrire ? Et que trouverai-je dans ce cerveau flétri et vide ? Ce que j’écrirai ainsi ne sera pas utile !’’ Au fond de moi, je n’ai eu qu’une idée, quoique je fasse elle m’obsédait même en dormant : ECRIRE. J’ai soumis à elle, j’ai pris mon crayon et de cette manière j’ai récompensé ma peur de la page blanche. J’ai commencé par relater toute amertume et peine, par écrire des petites fantaisies littéraires dans lesquelles je me suis évadée dans mon monde d’imagination et ils m’ont permis de plonger dans l’inconnu. Ma fiction a avancé à un grand rythme que j’aimerais ralentir un peu et c’est elle qui a créé « l’inexistence ».
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